Contes et Légendes de Montmin


L'arche de Noé

Une vieille légende raconte que l'arche de Noé s'arrêta à Montmin. Elle n'est point dénuée de fondement quand on considère la configuration de cette vallée allongée et étroite, semblable à une cale sèche où un grand paquebot serait très à l'aise. Les habitants de l'arche n'eurent pas besoin de passerelle pour sortir de leur habitation : ils descendirent, les uns au col de l'Haut pour faire paître leurs troupeaux et descendre dans la vallée de Thônes ; les autres, au col de la Forclaz pour gagner Talloires où Noé planta la vigne ; et enfin, du côté sud, un certain nombre mit pied à terre dans les pâturages du Mont et du Solliet pour rejoindre la vallée d'Ugine et Faverges ...

Texte extrait du livre Histoire de Montmin
du Chanoine F. Coutin. Nouvelle édition de 1993,
complétée et mise à jour par Jean Brassod.
Quelques exemplaires du livre sont encore disponibles
au prix de 33€.


L'incendie de la Perrière

Jeudi, 9 août 1928, à la Perrière, un incendie éclate vers 17 heures, dans une maison en ruines où se trouvait un amas de paille et de bois.

En peu de temps, l'incendie gagna les bâtiments voisins et tout le hameau, composé de treize maisons d'habitation et de quatre bâtiments à usage de granges fut à la proie de flammes. Les progrès du feu n'ayant pu être enrayés en raison du manque d'eau, une seule maison, couverte en ardoises, a pu être préservée.

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Malgré les recommandations faites par les gendarmes aux sinistrés de ne pas s'approcher des immeubles en ruines, vers 2h30, l'un d'eux, M. François Maniglier, 42 ans, a été atteint à la tête par une pierre détachée d'un pan de mur et tué net. Il était père de quatre enfants.

Ce sinistre est un désastre pour les braves cultivateurs de ce hameau, qui ont perdu, pour la plupart, tout ce qu'ils possédaient.

L'incendie de la Perrière a suscité des dévouements : la générosité des villégiateurs et des habitants s'est manifestée dès la première heure ; les souscriptions arrivent, les unes modestes, d'autres très généreuses, et les journaux en rendent compte très gracieusement. L'animateur de cet élan est M. Paul Girod, d'Ugine, président du comité des secours, qui n'a écouté que son bon coeur et qui n'a épargné ni sa peine, ni ses démarches, ni son argent.

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Texte extrait du livre Histoire de Montmin
du Chanoine F. Coutin. Nouvelle édition de 1993,
complétée et mise à jour par Jean Brassod.
Quelques exemplaires du livre sont encore disponibles
au prix de 33€.

 

 

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